Thérapies et outils utilisés


Être praticien "intégratif", c'est intégrer plusieurs modèles, techniques, axes, philosophies venant de différentes approches.
Cela permet d'utiliser l'approche la plus efficace au moment de la séance. Le patient ne s'adapte pas à sa thérapie mais c'est la thérapie qui s'adapte à lui au moment présent.

La méconnaissance des contenus thérapeutiques favorisent souvent des choix inappropriés de la part du patient.
L'exemple le plus courant est la demande d'une thérapie comportementaliste pour changer un comportement. Alors que la thérapie comportementaliste utilise le comportement pour arriver à un changement. Il y a confusion entre axe utilisé et effet recherché. La plupart des thérapies sont conseillées pour changer un comportement car elles vont l'induire de toute façon.

Nos approches:

La Gestalt

"La Gestalt s'intéresse particulièrement au contact et à la mise en relation par l'expression des émotions.
Elle propose une méthodologie qui met au centre de sa pratique la relation. Elle prend en compte l'expérience avec la prise de conscience des processus corporels, de même qu'elle s'occupe de la manière particulière de chacun de se représenter le monde et de lui donner sens.
La Gestalt-thérapie se situe dans une optique dynamique. Elle s'intéresse au « processus », à l'ajustement permanent entre un individu et son environnement. Cet ajustement est par définition en perpétuel changement."


La PGRO (Psychothérapie Gestaltiste des relations d'objet)
Mise au point par le québécois Gilles Delisle vers 1997, c’est une synthèse de la psychanalyse et de la Gestalt-thérapie.

Cette thérapie étudie :
∙ les liens actuels de la personne avec son environnement social et affectif ;
∙ les liens précoces avec les figures de son histoire ;
∙ ses liens avec le psychothérapeute et leurs fluctuations.
  On dit que cette thérapie est spécialement appropriée pour les troubles de la personnalité mais aussi pour bien d’autres difficultés. Elle tient compte de la notion de situation inachevée. Les besoins psychologiques ne sont pas satisfaits car des mécanismes de régulation de contact sont mal ajustés et interrompent le contact avant la pleine satisfaction. Cette interruption, le mauvais ajustement renvoient à des expériences relationnelles précoces perturbées ou incomplètes (des carences, des doubles messages, des injonctions, des angoisses, des non-dits, des mini traumatismes).


La PNL (Programmation Neuro-Linguistique)

" la PNL (programmation Neuro Linguistique) est une méthodologie de la modélisation de l'expérience humaine.Elle est basée sur l'idée que le fonctionnement d'une personne est déterminé à la fois par sa neuro-physiologie et par la structure du langage qu'elle utilise.
Le modèle proposé par la PNL rend compte de la manière dont la personne, d'une part, structure et organise son expérience personnelle, et d'autre part, participe à la construction du système relationnel dont elle fait partie.
Ce modèle dès lors, permet  de générer des stratégies de changement."


La thérapie narrative

L'approche narrative est née des travaux de Michael White et de David Epston dans les années 80-90.
La démarche en séance est d'amener les personnes à s'approprier un nouveau récit dégagé de l'histoire qui s'impose à elles, à se déclarer autorisées à ré-entrer dans la société par la porte de la différence, dégagées de la pression normative, sous-tendue par leur identité narrative : leurs intentions, espoirs, rêves, croyances, principes de vie, engagements.


L'analyse transactionnelle

"L'analyse transactionnelle d'Éric Berne, médecin psychiatre américain, dans les années 1950 à 1970, est une théorie de la personnalité et de la communication. Elle postule des « états du Moi » (Parent, Adulte, Enfant), et étudie les phénomènes intrapsychiques à travers les échanges relationnels, appelés « transactions ».
L'analyse transactionnelle vise à permettre une prise de conscience ainsi qu'une meilleure compréhension de « ce qui se joue ici et maintenant » dans les relations entre deux personnes et dans les groupes. L'analyse transactionnelle propose des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels ainsi que des modalités d'intervention pour résoudre ces problèmes."


Le "MATH" (Mouvement Alternatifs en Thérapie et Hypnose)
ou
"EMDR" (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)

Cette thérapie est efficace dans le traitement des syndromes post-traumatique. Elle permet des résultats rapides en étant appliquée sur certains traumatismes décelés lors de l'accompagnement psychothérapeutique.


La thérapie orientée solution (TOS)

Conception contructiviste de la réalité.
Construction d'une nouvelle description qui ne désigne plus le comportement en tant que problème sans solution, mais éventuellement, en tant que non-problème, limitation, ou même une nouvelle ressource.


L'hypnose conversationnelle ou "Ericksonienne"

"L'hypnose ericksonienne est issue de la pratique de Milton Erickson. Caractérisée par une approche souple, indirecte (métaphores) et non dirigiste, cette forme d'hypnose a donné naissance à de nombreux courants de psychothérapie moderne : thérapie familiale, thérapie brève (stratégique, systémique), programmation neuro-linguistique (PNL)..."


La ligne du temps

C'est un outil dans le champ des thérapies brèves qui permet de "programmer" le changement dans les chaines associatives de chacun. Quelques exemples de pratiques :
  • la désensibilisation d'une émotion
  • l'appréhension d'une appréhension (examens, entretien d'embauche, trac, etc.)
  • transformer les décisions limitantes (changement dans le comportement)
  • envisager les futurs possibles
  • programmer un événement futur.

Autres influences :

L' existentialisme

Mise en compréhension de la condition humaine et mise en valeur de la lutte existentielle quotidienne.

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    REGARD SUR LA PSYCHANALYSE INTEGRATIVE
    L’espace thérapeutique est le lieu où vont se répéter  pour le patient, ses modalités de contact avec son environnement actuel ou historique. C’est un espace expérientiel et de décryptage notamment par l’interprétation des mouvements transférentiels et contre transférentiels.
    L’analyse du transfert du patient (positif et négatif) et du contretransfert du thérapeute  va peu à peu amener l’analysant  à sortir des impasses dans lesquelles il est condamné à la répétition de situations inachevées qui le fige.
    Les outils utilisés en psychanalyse intégrative vont restaurer la capacité du préconscient et amener à la conscience situations traumatiques ayant entrainé des mécanismes de défense logés dans l’inconscient.
    Le premier travail de l’appareil psychique est la tendance à retrouver l’homéostasie. Il apparait comme une nécessité fondamentale à l’appareil psychique de retrouver un état d’équilibre, perturbé par les conflits entre pulsions. Il doit retrouver un état de quiétude où la quantité d’excitations et de tensions liées à cet état de conflit permanent, tend à être évacuée, ramenée constamment à un niveau aussi bas et constant que possible. Seulement, le soulagement recherché passe par les filtres de l’histoire du patient et par ses impasses. Le devenir de la pulsion peut alors amener à des situations malheureuses, voire catastrophiques.

    Le  travail psychothérapeutique vise à donner une meilleure compréhension du psychisme et à permettre à l’énergie de s’écouler à nouveau de manière à ce que le patient retrouve de la fluidité  dans son rapport à lui-même, avec les autres. Un équilibre dans le rapport au principe de plaisir et le principe de réalité avec suffisamment de sécurité et de cohérence.
    Je vais utiliser une approche intégrative de diverses méthodes psychothérapeutiques qui va favoriser l’émergence dans la relation thérapeutique de la capacité réflexive, interactive et affective tant du côté du patient que du thérapeute.

    Bien évidemment je me suis formé dans diverses écoles de formation à la psychothérapie.
    En plus de l’implication mesurée dans la relation thérapeutique et du travail réflexif, je vais travailler notamment à favoriser la conscientisation de l’expression du corps et des émotions (une tête, un cœur, un corps).


    La psychanalyse Intégrative :

    Tiré du site de la Société Française de Psychanalyse Intégrative :
    "La Psychanalyse Intégrative® se fonde ainsi sur une épistémologie* de la complexité, à l’articulation des psychanalyses et des psychothérapies relationnelles. 
    Ses principes en  sont : reconnaissance de l’inconscient, relation thérapeutique dans le transfert, modification de la technique et du cadre selon la problématique du patient, sa régression et le moment de la cure.
    Elle instaure un dialogue et un rapprochement entre les différentes démarches, et privilégie les articulations théoriques et les stratégies thérapeutiques multiples. Plus qu’un courant, elle revendique une attitude épistémologique qui prend en compte : 


    L’hypercomplexité de l’être humain dans ses dimensions psychologiques, historiques, sociales, professionnelles, biologiques, neuronales.
    Le modèle du psychisme élaboré par S. Freud et enrichi par ses successeurs ainsi que les apports de W. Reich.
    L’apport de la psychologie « humaniste » intégrant la psychothérapie existentielle

    *Epistémologie est une approche du savoir et une refléxion sur sa valeur.
    Pour aider une personne, un groupe, une organisation en souffrance, les professionnels, conscients de ces évolutions doivent combiner, à la fois, des outils de compréhension pour décoder la part des facteurs affectifs, des réalités sociologiques, physiologiques dans la construction et reconstruction des sujets et articuler des dispositifs thérapeutiques appropriés.


    La Psychanalyse Intégrative® pose ainsi comme principe que le choix du dispositif (thérapie individuelle et/ou groupe ; face à face, divan…) permettant de créer les conditions du processus thérapeutique doit être le plus approprié à  la personnalité du patient et à ses états de régression.  Les techniques : travail verbal, émotionnel, corporel, médiation (expression corporelle, musique, peinture... ne s’additionnent pas, elles s’articulent au service d’une visée thérapeutique : aider le patient à atteindre le changement qu’il souhaite et qu’il n’a pas réussi à obtenir par lui-même.
    L’enjeu de la recherche d’intégration, est de pouvoir offrir au patient un cadre de travail thérapeutique adapté à sa problématique personnelle  (et non d’obliger le patient à s’adapter à un cadre donné). 
    L’objectif est de pouvoir suivre le chemin qui mènera au point où s’origine la souffrance du patient, l’endroit ou les endroits où il y a eu – selon un schéma propre à chacun - dissociation du psychisme, inhibition de l’expression, suppression de l’affect, refoulement ou tout autre réaction de protection... C’est là où s’est élaboré pour chacun son mode de relation à lui-même, aux autres et au monde. C’est à partir de cet endroit que la « réparation » peut avoir lieu, que la remise en mouvement doit être recherchée. C’est de là que les processus de reconstruction ou de renforcement du psychisme peuvent se réenclencher.

    Il y a donc à penser une trajectoire thérapeutique globale. Et à l’intérieur de cette trajectoire, il y a des moments de travail thérapeutique différents. Certains moments seront plus émotionnels, d’autres plus analytiques, voire d’autres plus cognitifs incluant des données sociologiques.... Cela conditionne le cadre et la position du thérapeute qui ajuste la forme et le contenu de ses interventions à la nature du transfert et à la régression du patient".